Pour une meilleure prise en charge des problèmes de santé mentale et de dépendance

Last updated on October 30, 2025

La Colombie-Britannique relève de nouveaux défis pour s’assurer que les gens reçoivent les soins dont ils ont besoin au moment et à l’endroit où ils en ont besoin, autant de fois que nécessaire.

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Pour les informations les plus récentes, veuillez consulter la page en anglais.

De l’aide immédiate


Vue d’ensemble

Actuellement, le monde est dans un état d’incertitude. Les problèmes de santé mentale, de dépendances et de sans-abrisme se sont aggravés ces dernières années, ici comme ailleurs. Les drogues de rue empoisonnées sont devenues plus dangereuses et plus mortelles, au détriment de nos proches et de nos communautés.

Il n’y a pas de solution unique aux problèmes de santé mentale et de dépendance. C’est pourquoi nous agissons sur tous les fronts à la fois pour protéger la sécurité et la santé des individus et de la société par l’intervention précoce, la réduction des risques associés aux drogues empoisonnées, la prise en charge et le traitement des personnes, la création de voies vers le rétablissement et le bien-être et le financement d’initiatives permettant de s’attaquer aux causes profondes des problèmes.

Nous constatons certains résultats indiquant que nos actions pèsent sur le cours des choses, mais il reste encore beaucoup à faire.

Intervenir tôt pour une prise en charge plus rapide

La prise en charge précoce des problèmes de santé mentale et de dépendance empêche qu’ils s’aggravent avec le temps.

362 000 séances d’accompagnement psychologique fournies gratuitement ou à faible coût à des individus, des couples et des familles depuis 2019

35 centres Foundry déjà ouverts ou se préparant à offrir des services médico-sociaux aux jeunes de 12 à 24 ans

42 centres de soins urgents et primaires prenant en charge les problèmes de santé mentale et de dépendance, et d’autres à suivre

 

Un accompagnement psychologique de qualité gratuit ou à faible coût

Lorsqu’une personne s’ouvre à l’aide, il faut que les ressources soient là pour l’aider.

C’est pourquoi nous œuvrons à faire en sorte que, dans tous les coins de la Colombie-Britannique, les gens puissent accéder à un accompagnement psychologique gratuit ou à peu de frais au moment et à l’endroit où ils en ont besoin. 

Les services sont :

  • fournis aux individus, aux couples et aux familles par l’intermédiaire de 47 organismes de proximité,
  • offerts en personne ou en virtuel,
  • gratuits, à faible coût, ou sur une échelle mobile en fonction de la capacité de payer.

Pour trouver un service d’accompagnement dans votre région

 

Centres Foundry pour les jeunes de 12 à 24 ans

Les dernières années n’ont pas été faciles pour les jeunes. Les études ont montré que les effets de la pandémie se sont fait sentir particulièrement fort chez les adolescents.

Pour aider les jeunes à recevoir les soins, le soutien et l’accompagnement dont ils ont besoin pour leur santé et leur bien-être, nous élargissons le programme de centres Foundry dans toute la province.

Les centres Foundry de bien-être pour la jeunesse :

  • forment un réseau de services intégrés pour la santé et le bien-être spécialement conçus pour les besoins des 12 à 24 ans,
  • facilitent l’accès à cinq services essentiels au même endroit, de sorte que les jeunes reçoivent les soins et le soutien nécessaires sans avoir besoin d’aiguillages ou de consultations multiples :
    • prise en charge des problèmes de santé mentale,
    • services de toxicomanie,
    • soins de santé physique et sexuelle,
    • entraide des jeunes et des familles,
    • services sociaux pour la vie, l’école et le travail.
  • Les services sont offerts sans frais, sans danger et sans porter de jugement.

Pour accéder aux services

Les 35 centres Foundry devraient tous être ouverts dans les prochaines années. Plus de 17 000 jeunes ont accédé aux services de Foundry l’an dernier.

 

Équipes intégrées enfance-jeunesse

On estime que 75 % des problèmes de santé mentale graves se manifestent avant l’âge de 25 ans. Les drogues empoisonnées et le suicide sont les principales causes de décès chez les personnes âgées de 15 à 18 ans.

Pour suppléer aux lacunes de la prise en charge des problèmes de santé mentale et de dépendance jusqu’à l’âge de 19 ans, des équipes intégrées enfance-jeunesse sont à l’œuvre ou en train dans 20 collectivités de la province.

Les équipes intégrées enfance-jeunesse (équipes ICY, pour Integrated Child and Youth) :

  • facilitent l’accès rapide des jeunes et de leurs familles au réseau de prise en charge des problèmes de santé mentale et de dépendance, en milieu scolaire et dans le cadre de vie,
  • utilisent une démarche coordonnée reposant sur le travail d’équipe pour :
    • aider les familles à s’orienter dans les services et supprimer les obstacles,
    • rassembler les fournisseurs de services pour fournir de meilleurs soins sans solution de continuité,
    • réduire la nécessité de raconter ses problèmes à répétition, ce qui peut être traumatisant.

Pour accéder aux services

Lorsqu’elles fonctionneront pleinement dans les 20 collectivités, les équipes intégrées enfance-jeunesse pourront servir jusqu’à 5700 enfants et jeunes par mois.

 

Programmes Confident Parents: Thriving Kids

Il n’y а pas de manuel de stratégies pour l’éducation d’un enfant. Il y a des moments où les parents ont besoin d’aide pour pouvoir guider leur enfant qui traverse une période difficile.

  • Le programme Confident Parents: Thriving Kids (parents confiants, enfants épanouis) propose un accompagnement téléphonique pour aider les parents d’enfants âgés de trois à douze ans à développer des habiletés et des stratégies pour réagir :
    • aux problèmes de comportement – opposition, agitation, agression, provocation,
    • à l’anxiété, qui se manifeste par des problèmes de comportement présents dans certaines situations seulement, par exemple au coucher, ou par l’agitation, le repli ou les pleurs, les maux d’estomac ou la difficulté de s’endormir.
  • Les séances hebdomadaires sont offertes gratuitement par téléphone dans toute la province, et peuvent être réservées pendant la journée, en soirée ou en fin de semaine.

Pour accéder aux services

 

Programme d’accompagnement des parents We Are Indigenous: Big Worries, Strong Spirit

Dans le prolongement des succès récoltés par le programme Confident Parents: Thriving Kids pour l’anxiété, le programme We Are Indigenous: Big Worries, Strong Spirit :

  • est destiné aux familles autochtones de toute la Colombie-Britannique dont les enfants, âgés de trois à douze ans, vivent de grandes peurs ou inquiétudes (anxiété légère à moyenne);
  • fournit des exercices et des séances d’accompagnement gratuites par téléphone et en ligne dans le cadre d’un programme qui dure de sept à quinze semaines,
  • a été créé et mis au point en s’inspirant des perspectives autochtones, et reconnaît :
    • le courage et la vitalité des familles autochtones,
    • l’importance de promouvoir les principes assurant le bien-être des Premières Nations,
    • les effets perturbateurs de la colonisation sur les familles autochtones.

Pour accéder aux services

 

Intervention précoce contre la psychose

La psychose est une maladie mentale grave qui se manifeste souvent entre l’âge de 18 et 24 ans et touche près d’une personne sur trente. L’intervention précoce peut réduire les éventuelles répercussions négatives sur la vie de la personne.

Nous avons élargi les programmes d’intervention précoce contre la psychose dans toute la province pour aider plus de jeunes gens et leurs familles à obtenir le soutien et le traitement nécessaires.

Les programmes d’intervention précoce contre la psychose :

  • fournissent une évaluation des premiers symptômes de psychose,
  • proposent des traitements et une prise en charge globale dans les plus brefs délais après l’apparition de symptômes chez les jeunes patients,
  • favorisent l’accès facile aux soins fournis par des équipes multidisciplinaires, de façon que toutes les ressources soient disponibles au même endroit, sans nécessiter d’aiguillage médical.

Pour accéder aux services

 

Réduire les risques pour sauver des vies

Agir contre la crise des drogues toxiques est devenu beaucoup plus difficile. Les drogues de rue sont plus toxiques, plus imprévisibles et plus mortelles qu’il y a quelques années. À mesure que la crise évolue, de plus en plus de personnes développent des besoins extrêmement complexes. Réduire les risques et améliorer l’accès au logement, à l’emploi et à la stabilité du revenu permet d’aider les gens à rester en vie pour pouvoir obtenir les soins et les traitements nécessaires.

31 842 surdoses prises en charge dans les centres de prévention de surdoses et de consommation supervisée entre 2017 et juin 2025

54 700 incidents mortels évités grâce aux mesures de réduction des risques et aux traitements par agonistes opioïdes entre janvier 2019 et octobre 2024

11 % moins de décès attribuables aux drogues toxiques en 2024 par rapport à 2023 et taux de mortalité le plus bas depuis quatre ans

 

Crise des drogues toxiques

La crise des drogues toxiques continue de ravager les familles et la société dans toute l’Amérique du Nord, sans épargner la Colombie-Britannique.

Les drogues illégales sont devenues plus toxiques, plus imprévisibles et plus mortelles. De plus en plus de gens souffrent de lésions cérébrales causées par la surdose à répétition et ont des besoins extrêmement complexes.

Il n’y a pas de solution unique à cette crise. C’est pourquoi nous élargissons l’accès à toutes sortes de services de prise en charge des problèmes de santé mentale et de dépendance, afin que plus de gens puissent rester en vie et trouver les soins qui les aideront. Il s’agit notamment des initiatives suivantes :

  • Élargir la prévention et l’intervention précoce, les mesures de réduction des méfaits, les services de traitement et de rétablissement, et l’accès aux logements supervisés et aux logements pour soins complexes.
  • Sensibiliser le public aux dangers des drogues illicites, tout en offrant des conseils pour garder les gens en vie.
  • Faciliter l’accès à l’aide et supprimer les obstacles qui pourraient empêcher d’y accéder.
  • Cibler les organisations criminelles tirant profit des drogues toxiques qui tuent nos êtres chers.

Selon le Service des coroners de la Colombie-Britannique, le nombre de décès attribuables aux drogues toxiques en 2024 est inférieur de 11 % à celui de 2023, et le taux de mortalité est à son niveau le plus bas depuis quatre ans. Les données sur le nombre de décès peuvent varier d’ici la fin des enquêtes.

 

Services de prévention des surdoses et de consommation supervisée

Les services de prévention des surdoses et de consommation supervisée sauvent des vies. Ils réduisent le risque d’empoisonnement par les drogues toxiques et mettent les gens en contact avec des ressources et des traitements salvateurs.

Nous avons rapidement élargi l’accès à ces services dans les collectivités le plus durement touchées par la crise des drogues toxiques – passant d’un seul centre en 2017 à 58 en mars 2025.

Les services de prévention des surdoses et de consommation supervisée :

  • sont des espaces sûrs où la consommation se fait sous la surveillance de personnel qualifié;
  • fournissent des services de réduction des risques et des soins médicaux salvateurs –
    • matériel stérile,
    • trousses de naloxone,
    • contrôle des drogues,
    • premiers secours (oxygène et naloxone) en cas de surdose;
  • tissent des liens de confiance, de sorte que l’on se sente en sécurité lorsqu’on est prêt à demander de l’aide;
  • font entrer les gens dans le réseau de soins, de traitement, de logement et d’autres services sociaux.

Pour accéder aux services

De 2017 à juin 2025, il y a eu plus de 6 millions de visites et 31 842 surdoses potentiellement mortelles prises en charge.

 

Trousses de naloxone à emporter

La naloxone est un médicament qui peut rapidement inverser une surdose aux opioïdes.

Depuis 2012, les gens de Colombie-Britannique peuvent se procurer des trousses de naloxone à conserver et à utiliser en cas d’urgence. Nous nous efforçons actuellement d’assurer la disponibilité de trousses à plus d’endroits, y compris dans les établissements d’enseignement postsecondaire.

Les trousses de naloxone à emporter sont :

  • faciles à utiliser avec peu ou pas de formation,
  • distribuées gratuitement dans plus de 2 407 pharmacies et autres endroits.

Pour obtenir une trousse

La demande de trousses de naloxone reste élevée. Depuis le début du programme, plus de 2,8 millions de trousses ont été expédiées et, selon les estimations, 43 % ont servi à inverser une surdose.

 

Services de contrôle des drogues

Les drogues d’aujourd’hui sont empoisonnées. Les drogues illicites renferment souvent du fentanyl et certains autres opioïdes synthétiques qui sont si puissants qu’ils peuvent causer la mort même à dose minime – et ils sont impossibles à reconnaître à l’œil nu.

Nous élargissons nos services de contrôle des drogues à l’échelle de la province pour réduire le risque de surdose et faire entrer les gens dans le réseau de soins et de soutien.

Il y a 125 centres de contrôle des drogues en Colombie-Britannique, dont

  • 52 proposent des résultats immédiats au moins un jour par semaine,
  • 73 acceptent les échantillons et fournissent les résultats quelques jours plus tard.

Pour accéder aux services

Nous avons investi dans HarmCheck, une technologie de pointe développée par l’Université de l’île de Vancouver, qui donne des informations encore plus précises sur les substances présentes dans les drogues.

 

Application de santé numérique Lifeguard d’alerte à la surdose

La surdose aux drogues empoisonnées est une des principales causes de décès en Colombie-Britannique. La plupart des gens décèdent à domicile, sans personne pour les secourir.

L’application Lifeguard est un outil salvateur qui appelle le 911 en cas de surdose. Elle existe pour le téléphone et l’ordinateur.

Voici comment elle fonctionne :

  • L’utilisateur active l’application avant de prendre sa première dose.
  • Au bout de 50 secondes, l’application déclenche une alarme.
  • Si l’utilisateur n’arrête pas l’alarme pour indiquer que tout va bien, le son s’amplifie.
  • Au bout de 75 secondes, l’application transmet un appel automatique au 911, alertant les services d’urgence d’une éventuelle surdose et donnant l’adresse de l’utilisateur.

De plus, l’application Lifeguard :

  • Diffuse des alertes en cas de drogues toxiques circulant dans la région
  • Contient des guides pratiques de réanimation cardiopulmonaire et d’administration de naloxone
  • Met les gens en contact avec HealthLink (8-1-1) et les services d’écoute en cas de crise suicidaire

En savoir plus et télécharger l’application Lifeguard

 

Alertes aux drogues empoisonnées

Il est impossible de déterminer si une drogue est empoisonnée simplement en la regardant, mais il est utile de savoir que des drogues empoisonnées circulent dans votre localité pour pouvoir prendre des précautions.

Toxic Drug and Health Alerts est un service d’alerte drogues empoisonnées en temps réel gratuit désormais offert dans toutes les régions sanitaires de la Colombie-Britannique. On peut s’y abonner pour :

  • recevoir des alertes de drogues toxiques circulant dans la collectivité;
  • partager des renseignements si l’on découvre des drogues toxiques circulant dans la communauté;
  • découvrir les endroits où l’on peut se procurer de la naloxone ou faire vérifier ses drogues.

Pour s’abonner

  • Envoyer le message JOIN au numéro 253787 (ALERTS).
  • Suivre les invites pour régler les alertes.

En savoir plus sur le service Toxic Drug and Health Alerts

 

Pharmacothérapie de remplacement salvatrice

Les drogues de rue en Colombie-Britannique sont empoisonnées et mortelles.

La pharmacothérapie de remplacement (Prescribed Alternatives) est un programme salvateur consistant à fournir aux personnes le plus à risque de mourir à cause des drogues empoisonnées des médicaments sur ordonnance pour les aider à stabiliser leur santé et leur vie en réduisant leur consommation de drogues illicites. C’est un pas vers le traitement.

Dans le cadre du programme Prescribed Alternatives, les personnes à risque :

  • reçoivent une forme contrôlée d’opioïdes, de stimulants ou de benzodiazépines pour mieux gérer leur usage de substances psychoactives sous supervision clinique,
  • se voient offrir un traitement par agonistes opioïdes – des médicaments à action lente servant à contrer le sevrage, à éliminer les envies et à réduire le risque de surdose, efficaces pour gérer les symptômes de sevrage et favoriser l’abandon plus rapide des opioïdes,
  • sont connectées au réseau de traitement et de soutien continu.

Selon une récente étude parue dans le British Medical Journal, la pharmacothérapie de remplacement a réduit le risque de décès de 91 %, diminué l’usage de drogues illicites toxiques et amélioré l’adhésion et la participation aux soins. La Colombie-Britannique est la première parmi les provinces et territoires du Canada à adopter cette approche innovante.

La prise de tous les médicaments dans le cadre du programme Prescribed Alternatives en Colombie-Britannique se fait désormais sous surveillance médicale afin de s’assurer qu’ils sont consommés par la personne à laquelle ils sont prescrits. Nous continuerons à :

  • surveiller, évaluer et recueillir des données pour améliorer constamment le programme,
  • collaborer avec des spécialistes pour protéger la population contre le risque de détournement tout en veillant à ce que les gens puissent accéder aux soins salvateurs dont ils ont besoin.

Pour accéder aux services

  • Consultez votre prestataire de soins primaires, visitez une clinique sans rendez-vous ou parlez-en à un agent de terrain.

3120 personnes ont bénéficié de médicaments prescrits dans le cadre du programme de pharmacothérapie de remplacement en juin 2025.

 

Trousse à outils Tailgate – soutien pour les gens du métier

Les hommes qui travaillent dans les métiers spécialisés sont surreprésentés au chapitre du nombre de décès liés à la crise des drogues toxiques.

Nous avons travaillé en vue d’aider les gens à rester en sécurité en élargissant le programme de réduction des méfaits, Tailgate Toolkit, aux travailleurs de la construction, des métiers spécialisés et du transport en Colombie-Britannique à la suite d’un projet pilote convaincant mis en œuvre avec la Vancouver Island Construction Association.

Le programme Tailgate Toolkit :

  • offre une formation aux superviseurs et aux dirigeants d’entreprise;
  • sensibilise les gens :
    • aux risques de consommer de la drogue en solitaire,
    • aux modalités de gestion de la douleur,
    • à la prévention des surdoses,
    • à l’accès aux traitements et aux mesures de soutien salvatrices;
  • encourage les discussions pour réduire la stigmatisation et offrir un soutien par :
    • des discussions sur place et en virtuel,
    • des groupes de soutien pour les intervenants du secteur.

En savoir plus sur le programme Tailgate Toolkit – You Deserve the Right Tools (en anglais)

Un rapport du Service des coroners de la Colombie-Britannique sur les décès causés par les drogues empoisonnées publié en juillet 2025 constate que 21 % des personnes décédées entre 2022 et 2024 occupaient ou avaient occupé un emploi dans les secteurs des métiers spécialisés, du transport ou de l’opération de machinerie.

 

Équipes d’intervention de proximité

Chaque collectivité réagissant à la crise des drogues toxiques a des besoins différents.

Nous avons élargi les équipes d’intervention de proximité pour venir en aide aux 35 collectivités les plus durement touchées par la crise des surdoses. Ces équipes ont travaillé avec des intervenants régionaux en vue de cerner les mesures de prévention des surdoses qui répondraient le plus efficacement aux besoins de ces collectivités.

Les équipes d’intervention de proximité :

  • collaborent avec des partenaires locaux pour sensibiliser la population et réduire la stigmatisation associée aux substances illicites et pour faire entrer les gens dans le réseau de services et de soutien,
  • contribuent à sauver des vies et à réduire les méfaits des drogues en distribuant de la naloxone, en soutenant les services de prévention des surdoses, en offrant un soutien par les pairs et en agissant sur le terrain,
  • s’attaquent à l’approvisionnement en drogues dangereuses en élargissant les services de contrôle des drogues et en améliorant l’accès aux médicaments de désintoxication,
  • interviennent tôt pour faire entrer les personnes qui prennent des drogues dans le réseau de services, notamment de traitement et de logement.

En savoir plus sur les équipes d’intervention de proximité

Les équipes d’intervention de proximité appuient désormais 35 collectivités de toute la Colombie-Britannique, 18 de plus qu’en 2018.

 

Décriminalisation de l’usage de drogues

La dépendance est un problème de santé et non un crime. La décriminalisation vise à rediriger les gens qui consomment des drogues du système de justice pénale vers le système de santé et de services sociaux.

Décriminaliser l’usage de drogues est l’une des nombreuses mesures prises par la Colombie-Britannique en réponse à la crise des drogues toxiques qui tue nos proches, afin que les gens puissent survivre pour recevoir les soins dont ils ont besoin.

La décriminalisation de l’usage de drogues a pour objet de réduire la stigmatisation et la crainte de poursuites criminelles qui empêchent les gens de demander de l’aide ou des secours médicaux.

Situation actuelle en Colombie-Britannique :

  • L’usage de drogues en public est illégal. On n’a pas le droit de consommer ou d’avoir sur soi des drogues illégales dans les espaces publics tels que les hôpitaux, les commerces, les transports en commun et les parcs.
  • Les adultes peuvent avoir en leur possession de petites quantités de certaines substances illégales (opioïdes, cocaïne, méthamphétamine et ecstasy) pour leur usage personnel dans certains lieux précis, dont les résidences privées, les centres d’hébergement et les services de prise en charge des dépendances en milieu extrahospitalier, de prévention des surdoses et de contrôle des drogues.

En savoir plus sur la décriminalisation de l’usage de drogues

 

Faire entrer les gens dans le réseau de soins

Lorsque les gens trouvent le courage de demander de l’aide, ils doivent pouvoir obtenir les soins nécessaires au moment et à l’endroit où ils en ont besoin. Il n’existe pas de solution universelle : il faut proposer diverses options pour que chaque personne puisse trouver celle qui lui convient.

Depuis 2017, nous élargissons à toute vitesse les services de traitement et de rétablissement partout en Colombie-Britannique, pour que plus de personnes puissent commencer un nouveau parcours, peu importe le nombre de tentatives nécessaires.

760 nouveaux lits à financement public pour le traitement et le rétablissement depuis 2017, pour un total de 3780

4999 adultes ayant bénéficié d’un traitement et d’un soutien au rétablissement en milieu hospitalier en 2024-2025

1 jour de délai d’attente médian pour les cas urgents en désintoxication dans le cadre du nouveau projet pilote Road to Recovery

 

Améliorer et élargir les services de traitement et de rétablissement

Le cheminement de traitement et de rétablissement est propre à chaque personne et n’est pas toujours linéaire.

C’est la raison pour laquelle nous travaillons à rendre les soins plus rapidement et plus facilement accessibles afin que les personnes obtiennent les soins dont elles ont besoin au moment et à l’endroit opportuns :

  • En créant une démarche de soins mieux intégrés centrés sur le patient qui accompagnent de manière plus efficace les personnes dans leur cheminement. 
  • En engageant plus de spécialistes en santé mentale et en toxicomanie.
  • En élargissant d’urgence les services de traitement et de rétablissement :
    • La Colombie-Britannique compte désormais 3780 lits à financement public pour le traitement des dépendances, dont 760 lits ouverts depuis 2017 (incluant 110 réservés aux jeunes), et d’autres à venir.
    • En 2024-2025, 4999 adultes ont bénéficié d’un traitement et d’un soutien au rétablissement en milieu hospitalier.
  • En élargissant les services de traitement des dépendances pour les jeunes, notamment :
    • 10 lits pour le traitement contre l’usage de substances psychoactives au Orca Lelum Wellness Centre géré par les Autochtones.
    • 28 nouveaux lits réservés aux jeunes sans-abri aux prises avec des problèmes de santé mentale et de dépendance par l’intermédiaire du nouveau programme Sanctuary de Covenant House au centre-ville de Vancouver.
    • Mise en place ou élargissement aux collectivités des quatre coins de la province des équipes de prise en charge de la toxicomanie chez les jeunes : thérapeutes, médecins, travailleurs sociaux, agents de coordination des mesures de réduction des risques, épidémiologistes, personnel infirmier et infirmier praticien, travailleurs de proximité, conseillers, intervenants-pivot et agents de liaison pour les patients autochtones, etc.

Soins de traitement et de rétablissement

Le cheminement du traitement et du rétablissement d’une personne comprend en général une ou toutes les étapes suivantes.

  • Cure de désintoxication : aide les personnes à gérer les symptômes de sevrage en sécurité sous les soins d’un prestataire de soins de santé (patients ambulatoires ou en résidence pendant 5 à 7 jours).
  • Stabilisation et transition : fournit un espace sûr pour les personnes en transition entre différents services pour stabiliser leur état si elles ne peuvent le faire de manière sûre à la maison (en résidence pendant 24 heures à 30 jours).
  • Traitement : en résidence (30 à 90 jours) ou à la maison à l’aide de services ambulatoires. Souvent, les personnes reçoivent de l’accompagnement psychologique, de l’apprentissage de l’autonomie fonctionnelle et des services médicaux comme le traitement par agonistes opioïdes (TAO).
  • Soutien au rétablissement : fournit un soutien de niveau léger ou modéré en résidence après le traitement ou au lieu d’un traitement, en fonction des besoins de la personne.
  • Rétablissement et suivi en continu : le rétablissement ne s’arrête pas au traitement. Le suivi contribue à garder la personne dans le réseau de services de proximité, par exemple, les services de soutien par les pairs ou les services au logement et à l’emploi.
  • Services de traitement ambulatoire : fournissent un traitement contre les dépendances et un soutien subséquent dans un bureau ou une clinique ambulatoire, par exemple un accompagnement psychologique individuel ou de groupe, un traitement médical, notamment par agonistes opioïdes, et des liens avec les services de logement ou les groupes d’entraide.

Pour accéder aux services

Nous avons réalisé un investissement historique de 1 milliard de dollars pour élargir la portée des soins en santé mentale et en traitement des dépendances, et pour renforcer le continuum de soins avec de nouvelles approches, comme le modèle Road to Recovery, offrant un accès aux soins plus uniforme et le même jour dans l’ensemble des services.

 

Road to Recovery – accès le jour même

Chaque instant compte lorsqu’une personne demande de l’aide pour ses dépendances. C’est pourquoi nous agissons afin d’orienter les personnes plus rapidement et facilement vers une nouvelle voie du rétablissement.

Cette voie du rétablissement est un nouveau modèle de prise en charge pour le traitement des dépendances qui dirige les personnes en douceur vers les services de désintoxication, de traitement et de rétablissement.

Le modèle Road to Recovery a été inauguré à Vancouver en 2023. Maintenant, nous l’élargissons à toutes les régions sanitaires dans l’ensemble de la province. Une fois qu’il sera entièrement déployé, les personnes cherchant de l’aide pourront appeler la ligne téléphonique d’accès central aux services de leur région pour :

  • parler à un médecin ou un infirmier le jour même,
  • obtenir une évaluation clinique et un plan de traitement,
  • entrer dans le réseau de soins au bon niveau sans délai d’attente,
  • se faire accompagner par la même équipe pendant du début à la fin de leur parcours de rétablissement.

Road to Recovery, mis en œuvre à Vancouver, révolutionne le fonctionnement du système de soins. Les modèles Road to Recovery (voie du rétablissement) et Access Central (accès central aux services) aident à améliorer l’accès aux services de gestion du sevrage (désintoxication) à Vancouver.

  • En novembre 2024, il y avait d’ordinaire plus de 150 personnes sur la liste d’attente, et les cas non urgents devaient attendre jusqu’à 26 jours pour avoir un lit.
  • En avril 2025, la liste d’attente est deux fois moins longue. Les cas non urgents sont pris en charge dans les 7 jours, alors qu’un lit est mis à la disposition des cas urgents dans un délai d’un jour en moyenne.

Pour accéder aux services

3152 personnes ont pu accéder à des lits de désintoxication grâce à Vancouver Access Central entre le 1er octobre 2023 et le 31 mars 2025. Les personnes évaluées comme des cas urgents ont pu accéder à un lit dans un délai d’un jour.

 

Accès rapide au traitement par agonistes opioïdes

La dépendance aux opioïdes est un état médical chronique qui rend difficile l’arrêt de la consommation, mais il existe des traitements qui peuvent aider.

Le traitement par agonistes opioïdes utilise des médicaments sur ordonnance (méthadone, Suboxone, Kadian, Sublocade) prescrits par un personnel médical ou infirmier qualifié, qui agissent lentement dans l’organisme afin de prévenir les symptômes de sevrage, de réduire l’état de manque et d’éviter le risque de surdose associé aux drogues de rue.

Ce traitement aide à stabiliser l’état de santé de ces personnes et a fait ses preuves pour les aider à continuer le traitement et à s’abstenir de l’usage d’opioïdes illicites. 

Nous rendons l’accès à ce traitement salvateur plus rapide et plus facile, les gens pouvant y accéder par téléphone ou en personne. 

  • L’accès téléphonique pour le traitement de la dépendance aux opioïdes (de 9 h à 16 h) au 1-833-804-8111 :
    • met en communication avec une équipe spécialisée incluant du personnel médical et infirmier qui peut prescrire des médicaments de traitement par agonistes opioïdes le jour même,
    • oriente vers d’autres services de soutien dans la collectivité,
    • offre un service gratuit et confidentiel dans l’ensemble de la province,
    • est accessible 7 jours par semaine, de 9 h à 16 h.
  • D’autres manières d’accéder aux services :
    • Rendez-vous à une clinique de prise en charge rapide des dépendances (Rapid Access Addiction Clinic) ou discutez-en avec un travailleur de proximité.
    • Adressez-vous à votre prestataire de soins primaires.
    • Consultez les services virtuels des Premières Nations.
    • Consultez la page HelpStartsHere.gov.bc.ca/Treatment
    • Appelez HealthLink BC au 8-1-1 pour trouver un service près de chez vous (24 h/24, 7 j/7).
 

Plus de services en santé mentale et en traitement des dépendances dans les cliniques de santé et les hôpitaux

Les soins en santé mentale et en traitement des dépendances sont des soins de santé. C’est pourquoi nous nous efforçons de faciliter l’accès aux personnes présentant des problèmes légers ou modérés afin qu’elles obtiennent les soins dont elles ont besoin dans les cliniques de santé et les hôpitaux qu’elles fréquentent déjà, notamment :

  • En fournissant des services en santé mentale et en traitement des dépendances, y compris le dépistage, l’évaluation, les soins et l’orientation vers des programmes spécialisés auprès des :
    • centres de soins primaires et de soin des urgences mineures,
    • centres de santé communautaires,
    • centres de soins primaires des Premières Nations,
    • centres Foundry,
    • services en virtuel par les autorités sanitaires.
  • En faisant collaborer les médecins de famille, les infirmières et infirmiers praticiens, les prestataires de services de santé autochtones, les psychologues, les conseillers et les travailleurs sociaux pour comprendre les besoins des patients et fournir les services appropriés au bon moment.
  • En ajoutant et en étendant la portée des unités de santé mentale pour les patients hospitalisés.
  • En recrutant plus de personnel pour augmenter l’accès aux services.

Accès aux soins non urgents

Il existe 39 UPCC à l’échelle de la C.‑B. et l’on prévoit en ouvrir environ 50 d’ici la fin de 2025.

 

Aide aux personnes atteintes de troubles concomitants (centre de guérison Red Fish)

Lorsqu’une personne souffre de troubles graves de santé mentale et de dépendance en même temps, elle a besoin de soins spécialisés pour les deux parce que chacun affecte l’autre.

Le centre Red Fish est un modèle de soins qui fournit de manière coordonnée des traitements spécialisés en santé mentale et en dépendance.

Cette approche éprouvée répond mieux aux besoins des personnes confrontées à des problèmes sérieux et chroniques qui n’ont pas été traités avec succès dans le cadre d’autres programmes. Elle comble également une lacune de service importante pour les personnes qui se retrouvent souvent en détention ou aux urgences au lieu d’obtenir l’aide dont elles ont besoin.

Nous prévoyons étendre la portée du modèle Red Fish, qui a d’abord été inauguré au centre de guérison Red Fish à Coquitlam, à d’autres endroits pour que plus de personnes puissent avoir accès aux soins à proximité de leur lieu de résidence.

Centre de guérison Red Fish :

  • Un établissement à 105 lits destiné aux personnes ayant des problèmes de santé mentale et de dépendance complexes et concomitants.
  • Fournit des services spécialisés de traitement et de rétablissement en milieu hospitalier (6 à 9 mois).
  • Offre des programmes hautement structurés, respectueux des traumatismes et culturellement sûrs.
  • Est doté d’un personnel médical professionnel, 24 h/24, 7 j/7.

Pour accéder aux services

Pour trouver d’autres solutions de traitement et de rétablissement près de chez vous

87 % des clients de Red Fish disent avoir constaté une amélioration de leur santé mentale entre leur admission et leur congé.

 

Soutien aux personnes souffrant de lésions cérébrales causées par les drogues toxiques

Un autre aspect de la crise des drogues toxiques, dont on discute rarement, concerne les effets à long terme de l’empoisonnement aux opioïdes et des surdoses à répétition sur le cerveau.

Pendant une surdose, le cerveau est privé d’oxygène. Si cet effet ne s’inverse pas rapidement ou se produit de manière répétée, cela peut conduire à une lésion cérébrale qui peut :

  • avoir une répercussion sur la capacité de prendre des décisions rationnelles;
  • causer des changements de comportement menaçant la sécurité de la personne ou des autres;
  • conduire à un cycle d’évictions, d’itinérance et d’emprisonnement.

Cette population grandissante de personnes vulnérables nécessite un système de soutien cohérent pour prendre en charge leurs besoins particuliers médico-sociaux, culturels et de logement :

  • Logements pour soins complexes – fournit des résidences sûres et une prise en charge globale des personnes les plus vulnérables ayant des problèmes concomitants de santé mentale et de dépendance.
  • Traitement des troubles concomitants – fournit un traitement spécialisé en santé mentale et en toxicomanie simultanément.
  • Réadaptation cognitive – aide les personnes à se rétablir des lésions cérébrales et à mieux comprendre et gérer les difficultés constantes pour améliorer leur qualité de vie.

Nous aidons aussi, notamment :

  • En soutenant la recherche en cours sur les lésions cérébrales, la santé mentale et les dépendances du Constable Gerard Breese Centre for Traumatic Losses pour proposer des solutions et des services fondés sur des données probantes qui sont intégrés, accessibles et culturellement sûrs.
  • En nommant un conseiller scientifique en chef pour la psychiatrie, les drogues toxiques et les troubles concomitants afin d’explorer des solutions et de fournir des conseils sur les façons d’aider les personnes.

Pour accéder aux services

  • Demandez un aiguillage à votre médecin ou votre spécialiste en toxicomanie
  • Consultez la page HelpStartsHere.gov.bc.ca/Treatment
  • Appelez HealthLink BC au 8-1-1 pour trouver un service près de chez vous (24 h/24, 7 j/7)
 

Soins pour les personnes atteintes de comorbidités graves chroniques 

De nos jours, les drogues de rue sont extrêmement empoisonnées. Avec l’évolution de la crise des drogues toxiques, un nombre croissant de personnes se retrouvent avec de graves problèmes de santé mentale et de dépendance, auxquels s’ajoutent des lésions cérébrales causées par les surdoses à répétition. Plusieurs d’entre elles présentent un risque pour elles-mêmes ou pour les autres et ne sont plus aptes à prendre des décisions concernant leurs propres soins.

C’est pourquoi nous prenons des mesures pour faire en sorte que les personnes gravement malades reçoivent les soins compatissants en milieu surveillé dont elles ont besoin pour leur propre sécurité, ainsi que pour assurer la sécurité de nos collectivités.

  • Fournir des soins de longue durée dans des établissements de santé mentale nouvellement désignés pour les personnes détenues en vertu de la loi sur la santé mentale de la province (Mental Health Act).
    • Le premier établissement – Alouette Tertiary Homes – a ouvert ses portes au printemps 2025 à Maple Ridge.
    • D’autres sont en cours de sélection partout dans la province.
  • Créer une clinique de santé mentale spécialisée dans un centre de détention de la Colombie-Britannique, avec pour objectif de fournir rapidement des soins aux personnes en attente de procès ou incarcérées, en débutant par un centre de 10 lits au Pretrial Services Centre de Surrey. 
  • Ajout de 400 lits réservés au traitement des problèmes mentaux dans les hôpitaux nouveaux ou agrandis, avec la capacité de fournir des soins non volontaires aux personnes en vertu de la loi sur la santé mentale. 

Plus d’informations sur les mesures prises par la Colombie-Britannique pour fournir des soins en milieu surveillé

 

Équipes de traitement actif de proximité

Les équipes de traitement actif de proximité fournissent des soins et un soutien supplémentaires aux personnes vivant avec un trouble concomitant ou un problème de santé mentale complexe.

Les équipes :

  • Opèrent 24 h/24, 7 j/7 en collaboration avec une équipe multidisciplinaire de professionnels travaillant ensemble.
  • Établissent un faible ratio patient-personnel afin d’assurer un contact fréquent avec les clients.
  • Fournissent les services au sein de la communauté (au domicile des clients, au travail, au parc, dans les lieux de loisirs, etc.), notamment par :
    • l’évaluation de crise et l’intervention,
    • l’aide au logement,
    • le traitement psychiatrique ou psychologique,
    • la gestion de la médication et un soutien au trouble addictif,
    • des services liés à l’emploi et au soutien des familles.

Pour accéder aux services

En date du mois de février 2025, il y avait 34 équipes qui fournissaient des soins à environ 2200 personnes par mois.

 

Initiatives gérées par les Autochtones

En Colombie‑Britannique, le taux de mortalité par intoxication aux drogues empoisonnées est presque sept fois supérieur chez les Premières Nations que dans l’ensemble de la population. Cela est attribuable en partie au traumatisme permanent et intergénérationnel causé par le colonialisme et le racisme.

Les communautés autochtones ont besoin de programmes et de services qui répondent à leurs besoins particuliers et elles sont le mieux placées pour déterminer les services adaptés à leur réalité.

Nous travaillons de concert avec la First Nations Health Authority (FNHA) et la Nation métisse de la C.-B. pour soutenir la prestation de services dirigés par les Autochtones et augmenter l’accès aux ressources culturellement appropriées :

  • En élargissant les services de traitement, de rétablissement et de suivi gérés par les Autochtones.
  • En ouvrant à Cranbrook le premier centre Foundry géré par des Autochtones, qui permettra aux jeunes Autochtones et à tous les jeunes gens dans les Kootenays Est d’avoir accès à des soins et du soutien culturellement adaptés afin de vivre en meilleure santé.
  • En soutenant huit centres de traitement et de guérison des Premières Nations, dont six sont en cours de rénovation et deux sont à l’étape de la planification.
  • En appuyant un centre de traitement pour les jeunes Autochtones, premier de ce genre en Colombie-Britannique : l’Orca Lelum Youth Wellness Centre à Lantzville sur l’île de Vancouver.
  • En appuyant le centre de guérison Tsakwa’lutan, géré par la Première Nation We Wai Kai de l’île Quadra, qui proposera des traitements et des programmes d’accompagnement du rétablissement ancrés dans la culture.
  • En travaillant de concert avec le gouvernement national des Tŝilhqot’in (TNG) pour mettre en œuvre un centre de guérison ancrée dans la terre et des services de désintoxication et de traitement culturellement sécurisants dans l’intérieur-centre de la Colombie-Britannique.
  • En ouvrant des logements de soins complexes à Cranbrook afin de prendre en charge les Autochtones vivant dans les collectivités de la Nation Ktunaxa.
  • En développant le groupe de travail du Nord-Ouest afin de créer des ressources culturellement mieux adaptées et ainsi mieux servir les personnes vivant avec des dépendances dans cette région de la Colombie-Britannique.
  • En appuyant la Nation métisse de la C.-B. (MNBC) en vue de mettre en œuvre des initiatives de bien-être et de santé mentale dirigées par les Métis pour répondre aux priorités partagées des Métis.

Pour accéder aux services

 

Agrandissement de la clinique Hope to Health

De nombreuses personnes souffrant de problèmes de santé mentale et de dépendance complexes ont du mal à accéder aux soins dont elles ont besoin pour équilibrer leur vie et trouver un chemin vers l’espoir et la guérison.

Nous agrandissons la clinique Hope to Health dans le quartier Downtown Eastside de Vancouver pour prendre en charge 1000 autres personnes ayant des besoins complexes, puis éventuellement étendre l’accès à ce modèle de soins qui a fait ses preuves à d’autres communautés à l’échelle de la province.

La clinique Hope to Health :

  • Offre des services primaires de santé et de traitement des dépendances : soutien pharmaceutique, accompagnement diététique, médicaments pour le traitement des dépendances, accès à des professionnels en santé mentale, etc.
  • Fournit une prise en charge globale avec la participation de pairs et de personnes ayant vécu cette expérience, pour permettre aux personnes de maintenir leur plan de traitement et d’obtenir le soutien social dont elles ont besoin pour demeurer sur la voie du rétablissement.
  • Fournit des soins et un suivi régulier afin de réduire le besoin de services d’urgence, de visites à l’hôpital et de réadmissions.

Informez-vous sur la clinique Hope to Health et son approche

2800 personnes pourront avoir accès aux soins et à la prise en charge globale dont elles ont besoin après l’agrandissement de la clinique Hope to Health.

 

Créer des voies vers le rétablissement et le bien-être

Le cheminement vers le rétablissement et le bien-être permanent ne s’arrête pas après le traitement. Les soins de suivi sont d’une importance vitale pour fournir aux gens l’accompagnement continu dont ils ont besoin pour vivre une vie en bonne santé. C’est pourquoi nous élargissons les services afin que les personnes en rétablissement puissent se créer des repères, développer leur résilience et retrouver leur bien-être grâce à l’entraide, à des programmes de préparation à la vie active et à la prévention des rechutes.

543 places à la disposition des personnes ayant besoin de logements pour soins complexes

>1475 personnes inscrites aux services des centres de rétablissement à Vancouver en avril 2025

>265 000 visites à la page Web CareforCaregivers.ca d’avril 2020 à janvier 2025

 

Logements pour soins complexes

Certaines personnes souffrant de problèmes de santé mentale ou de dépendance complexes ont besoin de plus d’aide pour conserver leur logement et ne pas se retrouver à la rue.

Les logements pour soins complexes répondent aux besoins des personnes ayant des problèmes médicaux importants en leur fournissant un surcroît de services médicaux, sociaux et culturels dans leur propre logement, pendant aussi longtemps que nécessaire.

Nous sommes déterminés à faire en sorte que chaque personne en Colombie-Britannique ait accès à un logement sûr où elle peut vivre en toute dignité.

Nous avons commencé à créer des logements pour soins complexes en 2022, dans le but d’assurer la prise en charge de 500 personnes avant la fin 2025. Nous avons élargi le programme en 2023, en annonçant la construction de 240 nouveaux logements pour soins complexes dans le cadre du plan d’action Homes for People.

Pour accéder aux services

  • Renseignez-vous sur les logements pour soins complexes et comment accéder aux services par l’intermédiaire de la régie de santé de votre région.
  • Appelez le numéro sans frais 1-800-257-7756 pour vous renseigner sur les logements, les refuges d’urgence et les centres de jour de BC Housing.

En juillet 2025, de nouveaux services mis en place permettaient d’héberger jusqu’à 591 personnes dans des logements pour soins complexes.

 

Centres communautaires de rétablissement

De nombreuses personnes ont besoin d’un accompagnement continu près de chez elles après avoir suivi un traitement.

Depuis 2022, nous avons financé des centres de rétablissement dans trois quartiers de Vancouver et un nouveau centre de rétablissement dans la vallée du Fraser (à Abbotsford). La planification d’autres centres aux quatre coins de la province est en cours.

Les centres communautaires de rétablissement fournissent des services spécialisés ancrés dans le tissu social pour aider les gens à pérenniser leur rétablissement, dont les suivants :

  • Accompagnement psychologique
  • Prévention des rechutes
  • Programmes de préparation à la vie active
  • Initiatives de guérison ancrées dans la culture
  • Soutien mutuel contribuant au bien-être en créant des repères et en renforçant la résilience
  • Autres services assurant que les personnes sont entourées dans la durée

Pour accéder aux services

  • Appelez votre médecin ou spécialiste en toxicomanie
  • Consultez la page JunctionBC.ca pour vous renseigner sur les centres de rétablissement
  • Appelez HealthLink BC au 8-1-1 pour trouver un service près de chez vous (24 h/24, 7 j/7)

Au mois d’avril 2025, plus de 1475 personnes s’étaient inscrites aux services des centres communautaires de rétablissement à Vancouver.

 

Care for Caregivers et Care to Speak

Les travailleurs de la santé sont toujours aux premières lignes pour aider les gens à traverser des épreuves comme la pandémie et la crise des drogues toxiques.

Désormais, ils ont un espace sûr où demander de l’aide lorsqu’ils en ont besoin.

  • Le site Web Care for Caregivers renferme un trésor de ressources, d’outils et de conseils gratuits favorisant la santé mentale et la sécurité psychologique et améliorant la culture d’équipe.
  • Care to Speak est un service d’entraide gratuit et confidentiel destiné aux professionnels de la santé et aux travailleurs sociaux de proximité. Il est accessible par texto, téléphone ou Internet.

Pour consulter Care for Caregivers ou accéder à Care to Speak, visitez le site CareforCaregivers.ca

La plupart des utilisateurs disent se sentir mieux préparés pour surmonter les difficultés et enclins à consulter le service de nouveau.

 

Santé mentale au travail 

Le milieu de travail joue un rôle crucial dans le maintien et la promotion de la santé mentale.

Nous travaillons avec des partenaires tels que la division britanno-colombienne de l’Association canadienne pour la santé mentale, WorkSafeBC, les associations de santé et sécurité et les collectifs de défense des intérêts des travailleurs afin d’améliorer la culture du milieu de travail en Colombie-Britannique.

  • Nous agrandissons le site Web People Working Well et y ajoutons des webinaires, des cours de formation gratuits et l’accès à des mentors d’apprentissage pour que plus de gens puissent obtenir l’accompagnement psychologique dont ils ont besoin pour promouvoir leur santé mentale et celle de leurs équipes.
  • Nous développons des ressources de formation ciblées pour divers secteurs, dont la santé, les services sociaux, le tourisme et l’accueil, et les arts et le divertissement.
  • Pour en savoir plus, consultez PeopleWorkingWellBC.ca.

« Nous n’avons jamais encore vu quelque chose de similaire, et je pense que rien que le fait qu’il existe et qu’on peut s’y tourner est vraiment impressionnant et utile. » – Usager du portail

 

Accompagner les personnes dans leur cadre de vie

La dépendance est un problème de santé. Lorsque les gens sont en crise, ils ont besoin de soins professionnels en santé mentale et de soutien pour s’attaquer aux causes profondes de leurs difficultés – santé mentale, traumatismes, pauvreté et itinérance.

C’est pourquoi nous aidons les gens à obtenir le soutien dont ils ont besoin pour briser le cycle et retrouver une vie saine et épanouissante.

6000 appels de crise ont été traités par les équipes d’intervention civiles pendant l’exercice fiscal 2024-2025

70 % des cas traités par une table d’intervention en 2023 ont vu leur risque de surdose, de traitement injuste ou de préjudice diminuer

6000 personnes et familles vivent dans de nouveaux logements supervisés ou logements pour soins complexes aux quatre coins de la province

 

Équipes d’intervention civiles (CRCL)

Lorsqu’une personne vit une crise causée par des problèmes de santé mentale ou de dépendance, l’intervention de la police seule n’est pas toujours la réponse la plus adéquate et peut même dissuader les gens de chercher de l’aide.

C’est pourquoi nous étendons l’intervention par des équipes civiles à un plus grand nombre de collectivités.

L’initiative CRCL (pour Crisis Response, Community-Led) consiste à associer une personne ayant une expérience vécue et une formation pertinente à une ou un spécialiste de la santé mentale et charger l’équipe ainsi formée de répondre aux appels de crise. Cette initiative entoure la personne en crise de soins empreints d’empathie et tenant compte des traumatismes, tout en laissant la police se concentrer sur la lutte contre la criminalité et le maintien de l’ordre.

Les équipes CRCL :

  • désamorcent la situation,
  • offrent une oreille attentive,
  • mettent la personne en contact avec les ressources locales indiquées,
  • réduisent le fardeau des urgences en faisant jouer les services de santé mentale, plus empathiques et plus efficaces en situation de crise.

Ces équipes ont été mises en place dans

  • six collectivités : North Shore, Prince George, Victoria, New Westminster, Comox Valley et Kamloops.

Pour obtenir de l’aide

Les équipes CRCL ont répondu à près de 6000 appels en 2024-2025. L’intervention de la police s’est avérée nécessaire dans seulement 1 % des cas.

 

Équipes intégrées mobiles d’intervention en cas de crise

Dans les situations potentiellement dangereuses liées à la santé mentale ou à la consommation de substances psychoactives, les équipes intégrées mobiles d’intervention en cas de crise associent la police aux services de santé afin que la personne puisse être prise en charge en toute sécurité :

  • le ou la spécialiste de la santé procède à une évaluation de la santé mentale sur place, intervient pour calmer la crise et dirige la personne vers les services locaux appropriés,
  • l’agent de police veille à assurer la sécurité de tout le monde.

Ces équipes ont été mises en place dans

  • 18 collectivités : Abbotsford, Burnaby, Chilliwack, Coquitlam/Port Coquitlam, Fort St. John, Kamloops, Kelowna, Penticton, Prince George, North Shore, Nanaimo, Richmond, Squamish, Surrey, Vancouver, Vernon, Victoria et Westshore.

Pour obtenir de l’aide

  • Appelez le 9-1-1 ou le numéro téléphonique non urgent du service de police de votre région.
 

Fin aux campements et à la précarité du logement

La précarité du logement s’est aggravée dans la foulée de la pandémie.

Certaines des personnes les plus marginalisées ont été exclues du bas de l’échelle du marché locatif, poussant plusieurs à chercher refuge dans des campements. Ce phénomène touche de nombreuses collectivités partout en Amérique du Nord.

C’est pourquoi nous prenons des mesures pour ouvrir davantage de refuges, de logements et de services essentiels pour que chaque personne puisse avoir un toit sur la tête.

  • Nous facilitons l’accès au logement des personnes vivant dans les campements en :
    • mettant en œuvre une intervention rapide, coordonnée et multidisciplinaire par l’intermédiaire des programmes HEART (Homeless Encampment Action Response Team) et HEARTH (Homeless Encampment Action Response for Temporary Housing),
    • renforçant les services aux personnes à risque ou en situation d’itinérance en vue de s’attaquer aux vulnérabilités comme la pauvreté, les problèmes de santé mentale et la dépendance.
  • Nous avons financé 6100 lits dans 59 collectivités pour héberger les gens dans des refuges permanents, temporaires ou ponctuels en cas de conditions météorologiques extrêmes l’hiver passé – une augmentation de 22 % par rapport à 2024.
  • Nous avons construit plus de 9400 logements supervisés depuis 2017 pour sortir les personnes de l’itinérance. De ce nombre, près de 6000 logent déjà des personnes de façon permanente.
  • Nous augmentons l’offre de logements abordables grâce au plan Homes for People – plus de 90 000 logements ont été livrés ou sont en cours de construction depuis 2017.
  • Nous protégeons les locataires contre les expulsions de mauvaise foi et les rénos-évictions.
  • Nous apportons un soutien financier aux locataires en difficulté par :

Pour en savoir plus sur les services d’aide au logement, consultez la page Plus de logements pour les gens.

 

Aide pour surmonter les obstacles à l’emploi

Les gens disent que l’emploi améliore leur bien-être mental et physique, mais ceux qui sont confrontés à des problèmes de santé mentale, de dépendance ou de précarité du logement ont du mal à trouver un emploi et à le conserver.

C’est pour cette raison que nous réduisons les obstacles pour les personnes qui peuvent travailler tout en continuant à soutenir celles qui ne le peuvent pas.

Un nouveau projet pilote intitulé Community-Based Employment Services aide les gens confrontés à des obstacles complexes à l’emploi en :

  • offrant des services adaptés et souples pour aider la personne à se stabiliser,
  • fournissant un soutien global pendant que la personne travaille sur des projets de bénévolat ou participe à des formations pour se préparer à l’emploi,
  • permettant à la personne d’acquérir la stabilité, la confiance et les compétences nécessaires pour obtenir et conserver un emploi.

Ce projet pilote est mis en œuvre à :

Autres moyens d’obtenir de l’aide

  • WorkBC – offre un vaste éventail de services à l’emploi et des formations et cours en ligne et en personne dans toute la province.
  • Foundry Work & Education – programme gratuit destiné à aider les jeunes de 15 à 24 ans à surmonter les obstacles à l’obtention d’un emploi, à la poursuite d’études ou à la participation dans un programme de formation.
  • Le programme Links to Employment (liens vers l’emploi) de l’ACSM offre une gamme complète de ressources et de services, dont l’aide à l’emploi, dans un cadre de soins primaires.
  • Le programme Bed Based Recovery de l'ACSM intègre des services à l’emploi dans les centres de traitement et de rétablissement.
 

Réduction de la pauvreté en Colombie-Britannique

Pour mieux soutenir les gens lorsque les défis se multiplient, nous facilitons l’accès aux aides et fixons de nouveaux objectifs pour réduire la pauvreté.

La nouvelle stratégie de réduction de la pauvreté de la Colombie-Britannique décrit le travail nécessaire pour créer une province où chaque personne a accès aux nécessités quotidiennes qu’elle peut s’offrir et la possibilité d’obtenir et de conserver un bon emploi.

  • Veiller à ce que les gens aient accès aux nécessités quotidiennes – nourriture, logement, soins de santé et transport.
  • Aider les gens à faire face à l’augmentation du coût de la vie.
  • Augmenter l’offre de logements abordables.
  • Améliorer les salaires et l’accès à la formation professionnelle et aux services d’aide à l’emploi.
  • Rendre les services de garde d’enfants plus abordables pour les familles.

D’ici 2034, la Colombie-Britannique entend réduire le taux de pauvreté

  • de 60 % pour l’ensemble de la population,
  • de 75 % chez les enfants,
  • de 50 % chez les personnes âgées.

Pour obtenir de l’aide

En 2023, le taux de pauvreté global de la Colombie-Britannique avait diminué de 29 %, et le taux de pauvreté chez les enfants, de 36 % par rapport à 2016. Cela signifie qu’il y avait 161 000 personnes de moins vivant dans la pauvreté, dont 48 000 enfants.

 

Tables d’intervention sur la sécurité publique

Pour briser le cycle, nous devons intervenir rapidement et nous attaquer aux causes profondes.

C’est pourquoi nous finançons 50 tables d’intervention sur la sécurité publique dans toute la Colombie-Britannique, dont trois cercles d’intervention autochtones. Quarante de ces tables sont opérationnelles et les dix autres sont en voie de l’être.

Les tables d’intervention sur la sécurité publique sont un modèle éprouvé utilisé dans tout le pays. Elles réunissent le personnel de première ligne chargé de la sécurité publique, de la santé et des services sociaux pour :

  • repérer les personnes et familles à risque avant qu’elles ne soient de nouveau victimes de mauvais traitements ou de surdose, expulsées ou incarcérées,
  • mettre rapidement ces personnes et familles en contact avec les services et les mesures d’aide dont elles ont besoin pour résoudre les problèmes de santé mentale, de dépendance, de traumatisme, de pauvreté ou de logement,
  • réduire la nécessité d’intervention des services d’urgence et de police.

En 2023, les discussions menées dans le cadre des tables d’intervention sur la sécurité publique ont permis de réduire de 70 % les risques de surdose, de traitement injuste, de criminalité ou d’atteinte à soi-même ou à autrui.

 


Protéger les gens et la société

Les gens s’inquiètent des drogues toxiques qui tuent nos proches et nuisent à nos collectivités. Les réseaux du crime organisé y incorporent de nouveaux poisons pour les rendre moins chères, plus puissantes et plus mortelles.

C’est pourquoi nous nous attaquons aux gangs et aux organisations criminelles qui s’en prennent aux personnes vulnérables et introduisent la violence et les drogues mortelles dans nos communautés.

  • Les ordonnances pour fortune inexpliquée permettent de saisir plus rapidement et plus facilement les produits du crime (voitures, maisons, produits de luxe), et de les utiliser pour financer les programmes de services aux victimes.
  • Le programme d’enquêtes spéciales et de répression ciblée permet aux services de police d’accroître leur capacité d’enquête et de répression afin de mieux cibler les activités criminelles.
  • Nous embauchons 256 agents et 80 fonctionnaires sur trois ans, en particulier dans les collectivités rurales, éloignées et autochtones, ainsi qu’au sein des équipes spécialisées qui enquêtent sur les crimes complexes, violents ou organisés et les préviennent.
  • Nous augmentons de 50 % le nombre de places (de 192 à 288 par année) dans les programmes de formation policière pour répondre à la demande accrue d’agents de police.
  • Nous avons créé dans le Lower Mainland une nouvelle équipe, l’Integrated Gang Homicide Team, chargée d’enquêter sur les homicides complexes commis par des gangs et d’améliorer le renseignement afin de perturber les activités des gangs et d’obliger les criminels à rendre compte de leurs actes.

Découvrez comment nous assurons la sécurité des gens et de la société.

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