La violence fondée sur le genre (VFG) est une violence commise contre une personne en raison de son identité de genre, de son expression de genre ou de son genre présumé. Elle peut être physique, émotionnelle, psychologique, financière ou sexuelle. La violence fondée sur le genre touche de manière disproportionnée les femmes et les filles, les membres des Premiers Peuples et les personnes 2SLGBTQIA+, racisées, vivant dans la pauvreté, ou ayant un handicap ou des capacités différentes.
La violence sexualisée
La violence sexualisée est constituée de tout acte de nature sexuelle qui a lieu sans consentement. Cela inclut tout acte de nature sexuelle ou visant la sexualité, l’identité de genre ou l’expression de genre d’une personne. La violence sexualisée va des commentaires sexuels non désirés aux agressions sexuelles.
L’agression sexuelle
L’agression sexuelle est constituée de tout contact sexuel se produisant sans le consentement des deux personnes concernées. Elle va des attouchements sexuels non désirés aux rapports sexuels forcés. Elle peut se produire n’importe où (dans un domicile privé, un centre de loisirs, un lieu public, etc.). Elle peut se produire même quand les personnes se connaissent, ont une liaison ou sont mariées.
Si vous avez connu l’une des situations qui suivent, vous avez peut-être été victime d’une agression sexuelle :
L’agression sexuelle peut être commise par des personnes inconnues, mais le plus souvent il s’agit d’une personne connue de la victime (camarade, partenaire, membre de sa famille, autre personne en position de confiance ou d’autorité).
Le harcèlement sexuel
Le harcèlement sexuel est constitué de comportements de nature sexuelle non désirés. Il peut se produire en personne ou en ligne. Il inclut, de façon non limitative :
Le harcèlement sexuel crée un environnement intimidant, humiliant ou hostile qui affecte votre capacité à participer aux tâches de votre emploi, de votre scolarité ou de votre vie quotidienne.
L’exploitation sexuelle
L’exploitation sexuelle est le fait d’abuser ou de tenter d’abuser à des fins sexuelles de l’état de vulnérabilité d’une personne ou d’une inégalité de pouvoir ou situation de confiance avec celle-ci, notamment dans le but d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique.
Bien que l’âge légal pour pouvoir consentir à une activité sexuelle soit de 16 ans, une jeune personne de 16 ou 17 ans ne peut pas y consentir si :
Pour déterminer si la relation relève de l’exploitation de la jeune personne, on prend en compte les facteurs suivants :
Violence sexualisée et sextorsion facilitées par la technologie
La violence sexualisée facilitée par la technologie comprend différents types de comportements violents en ligne; il s’agit notamment de harcèlement, de menaces, de trollage (envoi de messages provocateurs) et de partage non consensuel d’images intimes.
Il y a sextorsion lorsque des personnes prédatrices persuadent une jeune personne de prendre des photos à caractère sexuel ou de filmer des actes sexuels. Ces personnes menacent ensuite de publier les photos ou vidéos en ligne à moins que leur victime ne leur envoie de l’argent ou d’autres contenus inappropriés. Dans la plupart des cas, les jeunes se font piéger dans ce genre de situation parce qu’ils ou elles croient communiquer avec une autre jeune personne.
Pour en savoir plus, voir les pages Intimidation et Sécurité en ligne du site erase.
Loi sur la protection des images intimes
La loi de la Colombie-Britannique sur la protection des images intimes (Intimate Images Protection Act, ou IIPA) apporte des recours juridiques aux victimes (souvent jeunes) dont des images intimes ont été distribuées sans leur consentement. La loi IIPA prévoit une nouvelle procédure pour faire enlever les images et pour demander des dommages-intérêts devant le tribunal de résolution civile de la Colombie-Britannique (Civil Resolution Tribunal, ou CRT).
Le service de la protection des images intimes (Intimate Images Protection Service) aide les personnes dont des images intimes ont été partagées sans leur consentement ou qui ont reçu des menaces à cet effet. Il apporte un soutien émotionnel et des ressources et informations sur la manière de faire enlever les images intimes. Il aide aussi à rédiger et déposer les demandes auprès du tribunal de résolution civile (CRT) et à accomplir d’autres démarches de signalement. Pour en savoir plus, voir la page Take Back Your Images (retirez vos images), qui indique aussi les règles en matière de signalement par les jeunes.
Pour en savoir plus, voir la page Sécurité en ligne du site erase.
Obtenir de l’aide
Si vous ou une personne que vous connaissez avez fait l’objet de quelque forme de violence fondée sur le genre que ce soit, notamment de violence sexualisée, vous disposez des options suivantes :
Parlez à une personne adulte de confiance (parent, enseignant ou enseignante, psychologue scolaire, etc.). Si vous voulez le signaler à une personne chargée de la sécurité dans votre école, utilisez l’outil Report It du programme erase. Les signalements peuvent être anonymes.
Si vous avez peur ou si vous êtes en danger immédiat, appelez le 911 ou la police locale.
Si vous voulez signaler un cas de violence sexualisée en tant que crime potentiel :
Les cas de discrimination fondée sur le sexe et de harcèlement sexuel peuvent être signalés à la Commission des droits de la personne de la C.-B. (BC Human Rights Commissioner). Pour en savoir plus, consultez le document suivant : Human Rights in British Columbia: Sex Discrimination and Sexual Harassment (PDF, 80,7 Ko).
Ressources
La violence sexualisée
La violence sexualisée est constituée de tout acte de nature sexuelle qui a lieu sans consentement. Cela inclut tout acte à caractère sexuel ou visant la sexualité, l’identité de genre ou l’expression de genre d’une personne. La violence sexualisée va des commentaires sexuels non désirés aux agressions sexuelles.
L’agression sexuelle
L’agression sexuelle est constituée de tout contact sexuel se produisant sans le consentement des deux personnes concernées. Elle va des attouchements sexuels non désirés aux rapports sexuels forcés. Elle peut se produire n’importe où (dans un domicile privé, un centre de loisirs, un lieu public, etc.). Elle peut se produire même quand les personnes se connaissent, ont une liaison ou sont mariées.
Si votre enfant a connu l’une des situations qui suivent, il ou elle a peut-être été victime d’une agression sexuelle :
L’agression sexuelle peut être commise par des personnes inconnues. Mais le plus souvent, il s’agit d’une personne connue de la victime (camarade, partenaire, membre de sa famille, autre personne en position de confiance ou d’autorité).
Le harcèlement sexuel
Le harcèlement sexuel est constitué de comportements de nature sexuelle non désirés. Il peut se produire en personne ou en ligne. Il inclut, de façon non limitative :
Le harcèlement sexuel crée un environnement intimidant, humiliant ou hostile qui affecte la capacité d’une personne à participer aux tâches de son emploi, de sa scolarité ou de sa vie quotidienne.
L’exploitation sexuelle
L’exploitation sexuelle est le fait d’abuser ou de tenter d’abuser à des fins sexuelles de l’état de vulnérabilité d’une personne ou d’une inégalité de pouvoir ou situation de confiance avec celle-ci, notamment dans le but d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique.
Bien que l’âge légal pour pouvoir consentir à une activité sexuelle soit de 16 ans, une jeune personne de 16 ou 17 ans ne peut pas y consentir si :
Pour déterminer si la relation relève de l’exploitation de la jeune personne, on prend en compte les facteurs suivants :
Pour en savoir plus, voir la page Consentement du site erase.
Violence sexualisée et sextorsion facilitées par la technologie
La violence sexualisée facilitée par la technologie comprend différents types de comportements violents en ligne; il s’agit notamment de harcèlement, de menaces, de trollage (envoi de messages provocateurs) et de partage non consensuel d’images intimes.
Il y a sextorsion lorsque des personnes prédatrices persuadent une jeune personne de prendre des photos à caractère sexuel ou de filmer des actes sexuels. Ces personnes menacent ensuite de publier les photos ou vidéos en ligne à moins que leur victime ne leur envoie de l’argent ou d’autres contenus inappropriés. Dans la plupart des cas, les jeunes se font piéger dans ce genre de situation parce qu’ils ou elles croient communiquer avec une autre jeune personne.
Pour en savoir plus, voir les pages Intimidation et Sécurité en ligne du site erase.
Loi sur la protection des images intimes
La loi de la Colombie-Britannique sur la protection des images intimes (Intimate Images Protection Act, ou IIPA) apporte des recours juridiques aux victimes (souvent jeunes) dont des images intimes ont été distribuées sans leur consentement. La loi IIPA prévoit une nouvelle procédure pour faire enlever les images et pour demander des dommages-intérêts devant le tribunal de résolution civile de la Colombie-Britannique (Civil Resolution Tribunal, ou CRT).
Le service de la protection des images intimes (Intimate Images Protection Service) aide les personnes dont des images intimes ont été partagées sans leur consentement ou qui ont reçu des menaces à cet effet. Il apporte un soutien émotionnel et des ressources et informations sur la manière de faire enlever les images intimes. Il aide aussi à rédiger et déposer les demandes auprès du tribunal de résolution civile (CRT) et à accomplir d’autres démarches de signalement. Pour en savoir plus, voir la page Take Back Your Images (retirez vos images), qui indique aussi les règles en matière de signalement par les jeunes.
Pour en savoir plus, voir la page Sécurité en ligne du site erase.
Adopter une approche fondée sur le consentement
Conseils pratiques
Ressources