Violence fondée sur le genre

Last updated on January 8, 2025

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Qu’est-ce que la violence fondée sur le genre?

La violence fondée sur le genre (VFG) est une violence commise contre une personne en raison de son identité de genre, de son expression de genre ou de son genre présumé. Elle peut être physique, émotionnelle, psychologique, financière ou sexuelle. La violence fondée sur le genre touche de manière disproportionnée les femmes et les filles, les membres des Premiers Peuples et les personnes 2SLGBTQIA+, racisées, vivant dans la pauvreté, ou ayant un handicap ou des capacités différentes. 

Élèves

 

La violence sexualisée

La violence sexualisée est constituée de tout acte de nature sexuelle qui a lieu sans consentement. Cela inclut tout acte de nature sexuelle ou visant la sexualité, l’identité de genre ou l’expression de genre d’une personne. La violence sexualisée va des commentaires sexuels non désirés aux agressions sexuelles.

  • La violence sexualisée peut être physique ou psychologique.
  • Il peut s’agir de menaces, de tentative ou d’actes commis.
  • Il peut s’agir d’une situation qui dure ou d’un événement isolé.
  • Elle peut se produire en personne ou en ligne.
  • Elle peut se produire entre des personnes qui ne se connaissent pas, entre des élèves ou des collègues, ou entre des personnes qui ont une liaison.
 

L’agression sexuelle

L’agression sexuelle est constituée de tout contact sexuel se produisant sans le consentement des deux personnes concernées. Elle va des attouchements sexuels non désirés aux rapports sexuels forcés. Elle peut se produire n’importe où (dans un domicile privé, un centre de loisirs, un lieu public, etc.). Elle peut se produire même quand les personnes se connaissent, ont une liaison ou sont mariées. 

Si vous avez connu l’une des situations qui suivent, vous avez peut-être été victime d’une agression sexuelle :

  • Vos paroles ou vos actes indiquaient que vous ne vouliez pas avoir ou continuer d’avoir un contact sexuel, mais ce contact s’est poursuivi.
  • Vous avez accepté le contact sexuel sous la menace ou la contrainte physique d’une personne.
  • Vous n’étiez pas en état de donner votre consentement au contact sexuel, par exemple à cause de votre âge (si vous aviez moins de 12 ans), des effets d’une drogue, de facultés affaiblies ou d’un handicap.
  • Une personne a utilisé sa position de pouvoir ou d’autorité pour vous persuader d’avoir un contact sexuel.

L’agression sexuelle peut être commise par des personnes inconnues, mais le plus souvent il s’agit d’une personne connue de la victime (camarade, partenaire, membre de sa famille, autre personne en position de confiance ou d’autorité).

 

Le harcèlement sexuel

Le harcèlement sexuel est constitué de comportements de nature sexuelle non désirés. Il peut se produire en personne ou en ligne. Il inclut, de façon non limitative :

  • les demandes de faveurs sexuelles;
  • les contacts physiques non désirés;
  • les tentatives de flirt et avances ou propositions sexuelles non désirées;
  • les gestes ou commentaires sexuellement suggestifs, obscènes ou dégradants;
  • les plaisanteries ou remarques offensantes à caractère sexuel;
  • les regards persistants et les sifflets;
  • la traque en personne ou en ligne;
  • le partage de vidéos ou autres images d’agressions sexuelles;
  • l’exposition, la distribution ou le partage d’images ou autres matériaux à caractère sexuel;
  • les questions ou remarques indésirables à propos de la vie sexuelle, l’apparence de genre, la tenue vestimentaire ou l’orientation sexuelle d’une personne;
  • les promesses expresses ou implicites de récompense en échange de faveurs sexuelles.

Le harcèlement sexuel crée un environnement intimidant, humiliant ou hostile qui affecte votre capacité à participer aux tâches de votre emploi, de votre scolarité ou de votre vie quotidienne.

 

L’exploitation sexuelle

L’exploitation sexuelle est le fait d’abuser ou de tenter d’abuser à des fins sexuelles de l’état de vulnérabilité d’une personne ou d’une inégalité de pouvoir ou situation de confiance avec celle-ci, notamment dans le but d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique.

Bien que l’âge légal pour pouvoir consentir à une activité sexuelle soit de 16 ans, une jeune personne de 16 ou 17 ans ne peut pas y consentir si : 

  • son ou sa partenaire est en situation de confiance ou d’autorité à son égard, par exemple s’il s’agit de son enseignante ou de son entraîneur;
  • elle est dépendante de son ou sa partenaire, par exemple pour obtenir des soins ou du soutien;
  • la relation entre la jeune personne et sa ou son partenaire relève de l’exploitation.

Pour déterminer si la relation relève de l’exploitation de la jeune personne, on prend en compte les facteurs suivants :

  • l’âge de la jeune personne;
  • la différence d’âge entre la jeune personne et sa ou son partenaire;
  • la manière dont la relation s’est établie et a évolué (par exemple en peu de temps, en secret ou sur Internet);
  • si le ou la partenaire a exercé ou non un contrôle ou une influence sur la jeune personne.
 

Violence sexualisée et sextorsion facilitées par la technologie

La violence sexualisée facilitée par la technologie comprend différents types de comportements violents en ligne; il s’agit notamment de harcèlement, de menaces, de trollage (envoi de messages provocateurs) et de partage non consensuel d’images intimes. 

Il y a sextorsion lorsque des personnes prédatrices persuadent une jeune personne de prendre des photos à caractère sexuel ou de filmer des actes sexuels. Ces personnes menacent ensuite de publier les photos ou vidéos en ligne à moins que leur victime ne leur envoie de l’argent ou d’autres contenus inappropriés. Dans la plupart des cas, les jeunes se font piéger dans ce genre de situation parce qu’ils ou elles croient communiquer avec une autre jeune personne. 

Pour en savoir plus, voir les pages Intimidation et Sécurité en ligne du site erase.

 

Loi sur la protection des images intimes

La loi de la Colombie-Britannique sur la protection des images intimes (Intimate Images Protection Act, ou IIPA) apporte des recours juridiques aux victimes (souvent jeunes) dont des images intimes ont été distribuées sans leur consentement. La loi IIPA prévoit une nouvelle procédure pour faire enlever les images et pour demander des dommages-intérêts devant le tribunal de résolution civile de la Colombie-Britannique (Civil Resolution Tribunal, ou CRT).

Le service de la protection des images intimes (Intimate Images Protection Service) aide les personnes dont des images intimes ont été partagées sans leur consentement ou qui ont reçu des menaces à cet effet. Il apporte un soutien émotionnel et des ressources et informations sur la manière de faire enlever les images intimes. Il aide aussi à rédiger et déposer les demandes auprès du tribunal de résolution civile (CRT) et à accomplir d’autres démarches de signalement. Pour en savoir plus, voir la page Take Back Your Images (retirez vos images), qui indique aussi les règles en matière de signalement par les jeunes.

Pour en savoir plus, voir la page Sécurité en ligne du site erase.

 

Obtenir de l’aide

Si vous ou une personne que vous connaissez avez fait l’objet de quelque forme de violence fondée sur le genre que ce soit, notamment de violence sexualisée, vous disposez des options suivantes :

Parlez à une personne adulte de confiance (parent, enseignant ou enseignante, psychologue scolaire, etc.). Si vous voulez le signaler à une personne chargée de la sécurité dans votre école, utilisez l’outil Report It du programme erase. Les signalements peuvent être anonymes.

Si vous avez peur ou si vous êtes en danger immédiat, appelez le 911 ou la police locale.

Si vous voulez signaler un cas de violence sexualisée en tant que crime potentiel :

Les cas de discrimination fondée sur le sexe et de harcèlement sexuel peuvent être signalés à la Commission des droits de la personne de la C.-B. (BC Human Rights Commissioner). Pour en savoir plus, consultez le document suivant : Human Rights in British Columbia: Sex Discrimination and Sexual Harassment (PDF, 80,7 Ko).

Adultes

 

La violence sexualisée

La violence sexualisée est constituée de tout acte de nature sexuelle qui a lieu sans consentement. Cela inclut tout acte à caractère sexuel ou visant la sexualité, l’identité de genre ou l’expression de genre d’une personne. La violence sexualisée va des commentaires sexuels non désirés aux agressions sexuelles.

  • La violence sexualisée peut être physique ou psychologique.
  • Il peut s’agir de menaces, de tentative ou d’actes commis.
  • Il peut s’agir d’une situation qui dure ou d’un événement isolé.
  • Elle peut se produire en personne ou en ligne.
  • Elle peut se produire entre des personnes qui ne se connaissent pas, entre des élèves ou des collègues, ou entre des personnes qui ont une liaison.
 

L’agression sexuelle

L’agression sexuelle est constituée de tout contact sexuel se produisant sans le consentement des deux personnes concernées. Elle va des attouchements sexuels non désirés aux rapports sexuels forcés. Elle peut se produire n’importe où (dans un domicile privé, un centre de loisirs, un lieu public, etc.). Elle peut se produire même quand les personnes se connaissent, ont une liaison ou sont mariées. 

Si votre enfant a connu l’une des situations qui suivent, il ou elle a peut-être été victime d’une agression sexuelle :

  • Ses paroles ou ses actes indiquaient qu’il ou elle ne voulait pas avoir ou continuer d’avoir un contact sexuel, mais ce contact s’est poursuivi.
  • Il ou elle a dû se plier au contact sexuel sous la menace ou la contrainte physique d’une personne.
  • Il ou elle n’était pas en état de donner son consentement au contact sexuel, par exemple à cause de son âge (moins de 12 ans), des effets d’une drogue, de facultés affaiblies ou d’un handicap.
  • Une personne a utilisé sa position de pouvoir ou d’autorité pour le ou la persuader d’avoir un contact sexuel.

L’agression sexuelle peut être commise par des personnes inconnues. Mais le plus souvent, il s’agit d’une personne connue de la victime (camarade, partenaire, membre de sa famille, autre personne en position de confiance ou d’autorité).

 

Le harcèlement sexuel

Le harcèlement sexuel est constitué de comportements de nature sexuelle non désirés. Il peut se produire en personne ou en ligne. Il inclut, de façon non limitative :

  • les demandes de faveurs sexuelles;
  • les contacts physiques non désirés;
  • les tentatives de flirt et avances ou propositions sexuelles non désirées;
  • les gestes ou commentaires sexuellement suggestifs, obscènes ou dégradants;
  • les plaisanteries ou remarques offensantes à caractère sexuel;
  • les regards persistants et les sifflets;
  • la traque en personne ou en ligne;
  • le partage de vidéos ou autres images d’agressions sexuelles;
  • l’exposition, la distribution ou le partage d’images ou autres matériaux à caractère sexuel;
  • les questions ou remarques indésirables à propos de la vie sexuelle, l’apparence de genre, la tenue vestimentaire ou l’orientation sexuelle d’une personne;
  • les promesses expresses ou implicites de récompense en échange de faveurs sexuelles.

Le harcèlement sexuel crée un environnement intimidant, humiliant ou hostile qui affecte la capacité d’une personne à participer aux tâches de son emploi, de sa scolarité ou de sa vie quotidienne.

 

L’exploitation sexuelle

L’exploitation sexuelle est le fait d’abuser ou de tenter d’abuser à des fins sexuelles de l’état de vulnérabilité d’une personne ou d’une inégalité de pouvoir ou situation de confiance avec celle-ci, notamment dans le but d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique.

Bien que l’âge légal pour pouvoir consentir à une activité sexuelle soit de 16 ans, une jeune personne de 16 ou 17 ans ne peut pas y consentir si : 

  • son ou sa partenaire est en situation de confiance ou d’autorité à son égard, par exemple s’il s’agit de son enseignante ou de son entraîneur;
  • elle est dépendante de son ou sa partenaire, par exemple pour obtenir des soins ou du soutien;
  • la relation entre la jeune personne et sa ou son partenaire relève de l’exploitation.

Pour déterminer si la relation relève de l’exploitation de la jeune personne, on prend en compte les facteurs suivants :

  • l’âge de la jeune personne;
  • la différence d’âge entre la jeune personne et sa ou son partenaire;
  • la manière dont la relation s’est établie et a évolué (par exemple en peu de temps, en secret ou sur Internet);
  • si le ou la partenaire a exercé ou non un contrôle ou une influence sur la jeune personne.

Pour en savoir plus, voir la page Consentement du site erase.

 

Violence sexualisée et sextorsion facilitées par la technologie

La violence sexualisée facilitée par la technologie comprend différents types de comportements violents en ligne; il s’agit notamment de harcèlement, de menaces, de trollage (envoi de messages provocateurs) et de partage non consensuel d’images intimes. 

Il y a sextorsion lorsque des personnes prédatrices persuadent une jeune personne de prendre des photos à caractère sexuel ou de filmer des actes sexuels. Ces personnes menacent ensuite de publier les photos ou vidéos en ligne à moins que leur victime ne leur envoie de l’argent ou d’autres contenus inappropriés. Dans la plupart des cas, les jeunes se font piéger dans ce genre de situation parce qu’ils ou elles croient communiquer avec une autre jeune personne. 

Pour en savoir plus, voir les pages Intimidation et Sécurité en ligne du site erase.

 

Loi sur la protection des images intimes

La loi de la Colombie-Britannique sur la protection des images intimes (Intimate Images Protection Act, ou IIPA) apporte des recours juridiques aux victimes (souvent jeunes) dont des images intimes ont été distribuées sans leur consentement. La loi IIPA prévoit une nouvelle procédure pour faire enlever les images et pour demander des dommages-intérêts devant le tribunal de résolution civile de la Colombie-Britannique (Civil Resolution Tribunal, ou CRT).

Le service de la protection des images intimes (Intimate Images Protection Service) aide les personnes dont des images intimes ont été partagées sans leur consentement ou qui ont reçu des menaces à cet effet. Il apporte un soutien émotionnel et des ressources et informations sur la manière de faire enlever les images intimes. Il aide aussi à rédiger et déposer les demandes auprès du tribunal de résolution civile (CRT) et à accomplir d’autres démarches de signalement. Pour en savoir plus, voir la page Take Back Your Images (retirez vos images), qui indique aussi les règles en matière de signalement par les jeunes.

Pour en savoir plus, voir la page Sécurité en ligne du site erase.

Personnel des écoles

 

Adopter une approche fondée sur le consentement

  • L’approche fondée sur le consentement vise à prévenir la violence liée au genre en enseignant aux élèves en quoi consistent les relations saines. En comprenant ce qu’est le consentement et en apprenant à voir les situations dans l’optique de celui-ci, les élèves apprennent aussi qu’il est possible d’avoir avec les autres des relations saines où chaque personne est respectée.
  • Quand on leur enseigne les principes du consentement, les élèves acquièrent les compétences qu’il leur faut pour sortir des situations inconfortables, pour respecter toutes celles et ceux qui veulent en faire autant et pour contribuer à prévenir la contrainte, le harcèlement et les agressions à caractère sexuel.
 

Conseils pratiques

  • Procurer un milieu d’apprentissage sûr et inclusif. Quand on parle de la violence fondée sur le genre, il est indispensable que tout le monde se sente en sécurité, et les élèves doivent comprendre que chaque personne mérite qu’on la traite avec respect et dignité.
  • Établir un espace pour les conversations dérangeantes. Tenir compte du fait qu’une partie des élèves peuvent se sentir mal à l’aise de parler de la violence fondée sur le genre et qu’il n’y a pas de mal à se sentir comme ça. Cela leur donne l’occasion de renforcer leur apprentissage socioémotionnel.
  • Amener les élèves à connaître les manières de réagir en situation réelle (par exemple, comment s’y prendre pour intervenir sans danger) et à comprendre que chacune et chacun est aux commandes de ses propres choix et de ses propres actions.
  • Donner aux élèves l’occasion de réfléchir à leurs propres valeurs, attitudes et préjugés d’une manière qui conduise à des conversations approfondies et constructives et à un changement de perspectives quant à la violence fondée sur le genre.
  • Les conversations sur la violence fondée sur le genre touchent chaque personne différemment. Informer les élèves des moyens d’assistance disponibles et de la manière d’y accéder.
  • Autant que possible, faire équipe avec le personnel d’orientation scolaire, de travail social et de santé mentale pour apporter un supplément de connaissances et de soutien aux élèves souhaitant discuter de questions personnelles.