Le consentement est un accord mutuel et un dialogue continu pour prendre part à une activité. Il se produit lorsqu’on demande ou donne la permission de faire quelque chose. Il s’agit essentiellement d’obtenir et de maintenir le feu vert pour pouvoir continuer. Le consentement fait partie de la vie quotidienne, par exemple quand une personne donne ou demande la permission de partager des aliments ou des boissons, de prendre une photo, d’avoir un contact physique ou de participer à une activité.
Quand il s’agit d’activité sexuelle, il faut que chacune des personnes concernées ait donné son consentement. Pour qu’une activité sexuelle soit légale, elle doit se dérouler avec l’entière permission de chaque personne concernée. L’âge légal de consentement à des activités sexuelles est de 16 ans. Il existe cependant des exceptions pour les personnes de moins de 16 ans (voir les précisions ci-dessous).
Le consentement
Le silence ne signifie pas un consentement. Obtenez toujours un oui clair et enthousiaste avant de continuer. Le consentement nécessite une communication suivie, la confiance mutuelle et la liberté de dire oui ou de dire non sans l’ombre d’un doute. Il est indispensable de demander et d’obtenir le consentement à chaque étape de l’interaction sexuelle, en veillant chaque fois à ce qu’elle soit volontaire et fondée sur une entente mutuelle.
N’oubliez jamais que le consentement :
Il n’y a pas consentement volontaire quand :
Seul le mot « oui » signifie oui. Vous devez demander le consentement pour qu’on vous le donne (ou non).
Il nécessite des conversations suivies avec beaucoup de CONFIANCE. Quand une personne dit oui une fois, cela ne veut pas dire qu’elle dit oui tout le temps. Quand une personne dit oui pour une chose, cela ne veut pas dire qu’elle dit oui à TOUT. Chaque personne a le droit de changer d’avis à tout moment.
Chaque personne a le droit de se sentir libre de dire oui ou de dire non sans aucune pression, menace ou manipulation.
Lorsqu’une personne est endormie, inconsciente, en état d’ébriété ou en dessous de l’âge du consentement, ou si vous êtes en position de pouvoir ou d’autorité à son égard, elle ne peut pas consentir.
Le fait d’avoir une liaison ou d’avoir eu des relations sexuelles avec une personne n’implique pas son consentement. Il est toujours nécessaire de communiquer à propos du consentement.
L’absence de non n’est pas un oui. Faites attention au langage corporel et aux signaux non verbaux de votre partenaire.
S’il vous faut convaincre une personne de dire oui ou si elle a peur de dire non, alors vous n’avez pas son consentement.
Vous ne pouvez pas obtenir le consentement d’une personne qui est endormie ou inconsciente ou qui n’est pas en possession de toutes ses facultés.
La violence sexualisée
La violence sexualisée est constituée de tout acte de nature sexuelle qui a lieu sans consentement. Cela inclut tout acte de nature sexuelle ou visant la sexualité, l’identité de genre ou l’expression de genre d’une personne. La violence sexualisée va des commentaires sexuels non désirés aux agressions sexuelles.
L’agression sexuelle
L’agression sexuelle est constituée de tout contact sexuel se produisant sans le consentement des deux personnes concernées. Elle va des attouchements sexuels non désirés aux rapports sexuels forcés. Elle peut se produire n’importe où (dans un domicile privé, un centre de loisirs, un lieu public, etc.). Elle peut se produire même quand les personnes se connaissent, ont une liaison ou sont mariées.
Si vous êtes ou avez été dans l’une des situations qui suivent, il se peut que vous soyez ou ayez été victime d’une agression sexuelle :
L’agression sexuelle peut être commise par des personnes inconnues, mais le plus souvent il s’agit d’une personne connue de la victime (camarade, partenaire, membre de sa famille, autre personne en position de confiance ou d’autorité).
Le harcèlement sexuel
Le harcèlement sexuel est constitué de comportements de nature sexuelle non désirés. Il peut se produire en personne ou en ligne. Il inclut, de façon non limitative :
Le harcèlement sexuel crée un environnement intimidant, humiliant ou hostile qui affecte votre capacité à participer aux tâches de votre emploi, de votre scolarité ou de votre vie quotidienne.
L’exploitation sexuelle
L’exploitation sexuelle est le fait d’abuser ou de tenter d’abuser à des fins sexuelles de l’état de vulnérabilité d’une personne ou d’une inégalité de pouvoir ou situation de confiance avec celle-ci, notamment dans le but d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique.
Bien que l’âge légal pour pouvoir consentir à une activité sexuelle soit de 16 ans, une jeune personne de 16 ou 17 ans ne peut pas y consentir si :
Pour déterminer si la relation relève de l’exploitation de la jeune personne, on prend en compte les facteurs suivants :
Obtenir de l’aide
Si vous ou une personne que vous connaissez faites ou avez fait l’objet de violence sexualisée, vous disposez des options suivantes :
Parlez à une personne adulte de confiance (parent, enseignant ou enseignante, psychologue scolaire, etc.). Si vous voulez que quelqu’un le sache à l’école, vous avez la possibilité d’utiliser l’outil Report It du programme erase pour le signaler (anonymement) à l’équipe de sécurité de votre école.
Si vous avez peur ou si vous êtes en danger immédiat, appelez le 911 ou la police locale.
Si vous voulez signaler un cas de violence sexualisée en tant que crime potentiel :
Ressources
Consentement à l’activité sexuelle
L’âge de consentement est celui auquel une jeune personne peut légalement accepter de prendre part à une activité sexuelle. Les lois sur l’âge de consentement s’appliquent à toutes les formes d’activité sexuelle, qu’il s’agisse de baisers, d’attouchements ou de rapports sexuels. Toute activité sexuelle sans consentement est une infraction criminelle, indépendamment de l’âge.
Une personne de 14 ou 15 ans peut consentir à une activité sexuelle dans certaines circonstances bien définies. Cependant, son ou sa partenaire doit avoir moins de 5 ans de plus. Il ne doit y avoir aucune relation d’autorité ou de dépendance entre la jeune personne et son ou sa partenaire, ni aucune forme d’exploitation de la jeune personne. Cela signifie en particulier que si le ou la partenaire a au moins cinq ans de plus que la jeune personne de 14 ou 15 ans, toute activité sexuelle est une infraction criminelle.
Les jeunes personnes de moins de 12 ans ne peuvent pas consentir à une activité sexuelle.
Pour en savoir plus, voir la page consacrée à ce sujet sur le site du ministère de la Justice du Canada.
La violence sexualisée
La violence sexualisée est constituée de tout acte de nature sexuelle qui a lieu sans consentement. Cela inclut tout acte de nature sexuelle ou visant la sexualité, l’identité de genre ou l’expression de genre d’une personne. La violence sexualisée va des commentaires sexuels non désirés aux agressions sexuelles.
L’agression sexuelle
L’agression sexuelle est constituée de tout contact sexuel se produisant sans le consentement des deux personnes concernées. Elle va des attouchements sexuels non désirés aux rapports sexuels forcés. Elle peut se produire n’importe où (dans un domicile privé, un centre de loisirs, un lieu public, etc.). Elle peut se produire même quand les personnes se connaissent, ont une liaison ou sont mariées.
Si votre enfant a connu l’une des situations qui suivent, il ou elle a peut-être été victime d’une agression sexuelle :
L’agression sexuelle peut être commise par des personnes inconnues, mais le plus souvent il s’agit d’une personne connue de la victime (camarade, partenaire, membre de sa famille, autre personne en position de confiance ou d’autorité).
Le harcèlement sexuel
Le harcèlement sexuel est constitué de comportements de nature sexuelle non désirés. Il peut se produire en personne ou en ligne. Il inclut, de façon non limitative :
Le harcèlement sexuel crée un environnement intimidant, humiliant ou hostile qui affecte la capacité d’une personne à participer aux tâches de son emploi, de sa scolarité ou de sa vie quotidienne.
L’exploitation sexuelle
L’exploitation sexuelle est le fait d’abuser ou de tenter d’abuser à des fins sexuelles de l’état de vulnérabilité d’une personne ou d’une inégalité de pouvoir ou situation de confiance avec celle-ci, notamment dans le but d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique.
Bien que l’âge légal pour pouvoir consentir à une activité sexuelle soit de 16 ans, une jeune personne de 16 ou 17 ans ne peut pas y consentir si :
Pour déterminer si la relation relève de l’exploitation de la jeune personne, on prend en compte les facteurs suivants :
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Adopter une approche fondée sur le consentement
L’approche fondée sur le consentement vise à prévenir la violence liée au genre en enseignant aux élèves en quoi consistent les relations saines. En comprenant ce qu’est le consentement et en apprenant à voir les situations dans l’optique de celui-ci, les élèves apprennent aussi qu’il est possible d’avoir avec les autres des relations saines où chaque personne est respectée.
Quand on enseigne les principes du consentement, les élèves acquièrent les compétences qu’il leur faut pour sortir des situations inconfortables, pour respecter toutes celles et ceux qui veulent en faire autant et pour contribuer à prévenir la contrainte, le harcèlement et les agressions à caractère sexuel.
Conseils pratiques
Procurer un milieu d’apprentissage sûr et inclusif. Quand on parle de la violence sexualisée, il est indispensable que tout le monde se sente en sécurité, et les élèves doivent comprendre que chaque personne mérite qu’on la traite avec respect et dignité.
Établir un espace pour les conversations dérangeantes. Tenir compte du fait qu’une partie des élèves peuvent se sentir mal à l’aise de parler de la violence sexualisée et qu’il n’y a pas de mal à se sentir comme ça. Cela leur donne l’occasion de renforcer leur apprentissage socioémotionnel.
Amener les élèves à connaître les manières de réagir en situation réelle (par exemple, comment s’y prendre pour intervenir sans danger) et à comprendre que chacune et chacun est aux commandes de ses propres choix et de ses propres actions.
Donner aux élèves l’occasion de réfléchir à leurs propres valeurs, attitudes et préjugés d’une manière qui conduise à des conversations approfondies et constructives et à des changements d’attitudes à l’égard de la violence sexualisée.
Les conversations sur la violence sexualisée touchent chaque personne différemment. Informer les élèves des moyens d’assistance disponibles et de la manière d’y accéder.
Autant que possible, faire équipe avec le personnel d’orientation scolaire, de travail social et de santé mentale pour apporter un supplément de connaissances et de soutien aux élèves souhaitant discuter de questions personnelles.
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