Trouver la souplesse de fonctionnement requise dans le nord de la C.‑B.

Last updated on June 26, 2025

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Deux conseils scolaires du nord de la C.‑B. utilisent leur financement Feeding Futures pour trouver des solutions souples convenant à leurs programmes d’alimentation scolaire.

Résoudre les problèmes localement

Dans le nord de la C.‑B., les programmes de repas scolaires doivent surmonter les défis logistiques particuliers qu’engendre la complexité des chaînes d’approvisionnement ainsi que du stockage et de la distribution des aliments dans les régions éloignées. Les conseils scolaires de Prince George (CS57) et de Nechako Lakes (CS91) s’attaquent à ces problèmes avec des solutions adaptées aux réalités locales.

La stratégie

Le financement Feeding Futures a servi à équiper les écoles de nouveaux réfrigérateurs et congélateurs, ce qui permet de recevoir et de stocker les aliments sur place. Les conseils scolaires ont aussi établi un partenariat avec Shoppers Foods Wholesale, un grossiste approvisionnant le Nord. Les aliments sont désormais distribués à toutes les écoles des conseils scolaires, avec l’aide de partenaires comme Shoppers Foods Wholesale et The Link (un organisme sans but lucratif).  Avec l’investissement en infrastructure de 20232024, il est désormais possible de stocker les aliments, puis de les préparer au fur et à mesure des besoins tout au long de la semaine. Par ailleurs, les conseils scolaires ont aussi collaboré avec d’autres épiceries, boulangeries, entreprises de restauration et exploitations agricoles locales pour s’approvisionner en ingrédients frais.

Le résultat

La nouvelle approche a libéré du temps de travail qui sert désormais à diversifier les repas offerts et à organiser des activités de littératie alimentaire et nutritionnelle. En conjuguant leur pouvoir d’achat, les conseils scolaires ont pu négocier de meilleures conditions avec Shoppers Foods Wholesale, par exemple en obtenant des options alimentaires et tailles de portion bien adaptées au milieu scolaire. « Il a fallu leur apprendre à ne pas livrer des yaourts à 0 % de matières grasses » , explique en riant Robyn Turner-Klopper, diététicienne autorisée et gestionnaire du programme d’alimentation du conseil scolaire 91. Mais le grossiste a su répondre aux besoins des conseils scolaires et adapter ses stocks en conséquence.

Les élèves adorent la variété des repas. Les journées de repas spéciaux, comme celle du déjeuner en guise de dîner, remportent un vif succès. Les familles et les partenaires autochtones sont vraiment contents que davantage d’enfants bénéficient de repas de qualité. Ces deux conseils scolaires ont même trouvé des moyens ingénieux de réduire les coûts, par exemple en demandant aux équipes sportives locales de ramener les denrées des fournisseurs du Lower Mainland afin d’économiser des frais de transport très coûteux.

Des assiettes de déjeuner garnies de saucisses, œufs brouillés, pommes de terre et fruits découpés. Le déjeuner en guise de dîner, dont presque tous les ingrédients proviennent de Vanderhoof

La réussite d’un programme d’alimentation scolaire, ce n’est pas seulement une affaire d’aliments : il s’agit aussi de cultiver de bonnes relations et de résoudre les problèmes au quotidien. Comme le dit Monica Berra, coordonnatrice de l’alimentation scolaire au conseil scolaire 57, « C’était dur de passer notre premier appel téléphonique au fournisseur, car nous ne savions pas ce qu’il fallait savoir. » Mais les conseils scolaires du Nord ont su établir de solides partenariats et ce sont ces relations qui assurent la pérennité du programme.